Le statut LMP constitue une alternative au LMNP. Mais leurs avantages respectifs diffèrent. Le choix n’est pas aisé, dans la plupart des cas. Les recettes locatives annuelles d’un loueur meublé professionnel doivent être supérieures à 23 000 €. Il s’agit des loyers et des charges afférentes à son activité.
Pour être éligible au statut LMP, les revenus locatifs tirés d’une location meublée sont toujours supérieurs aux autres revenus du foyer fiscal. Autrement, c’est le régime fiscal LMNP qui s’y applique. Plus de détails sur https://la-lmnp.net/.
D’autres conditions sont imposées aux loueurs meublés professionnels. Plus concrètement, il faut être propriétaire d’un ou de plusieurs biens immobiliers. Il peut s’agir de :
Bon à savoir : depuis 2018, l’inscription au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) n’est plus obligatoire pour les loueurs en meublé professionnel (LMP). Il s’agit d’une décision votée par le Conseil Constitutionnel.
Inutile de rappeler que les revenus générés par un bien éligible aux statuts LMP et LMNP n’appartiennent pas à la catégorie des revenus fonciers. Pour mieux comprendre, il faut prendre le cas d’une location meublée professionnelle. En général, le bénéficiaire du statut LMP est un entrepreneur.
En tant que loueur meublé professionnel, il faut déclarer ses revenus locatifs, en fonction du statut juridique de l’activité. Ils peuvent être imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Dans certains cas, l’entrepreneur est concerné par l’impôt sur les Sociétés (IS).
D’autre part, le régime de micro-entreprise s’adresse aux auto-entrepreneurs optant pour le statut LMP. Pour y être éligible, il faut réaliser un chiffre d’affaires (GT) inférieur à 170 000 € (pour les meublés classés) ou 70 000 € (pour les meublés non classés).